Six millions d’étrangers vivent en France, selon l’Insee

« Les nationalités des personnes étrangères vivant en France se sont diversifiées au fil du temps », observe également l’Institut national de la statistique et des études économiques. En 2024, 46 % d’entre elles possèdaient la nationalité d’un pays d’Afrique, 35 % d’un pays d’Europe et 13 % d’un pays d’Asie.

Six millions d’étrangers vivent en France. Ces personnes représentaient 8,8 % de la population française en 2024, « une part inférieure à la moyenne de l’Union européenne », selon une étude de l’Insee publiée mardi 7 octobre. Une majorité d’entre elles (5,1 millions) sont nées à l’étranger, et 900 000, principalement des mineurs, sont nées en France.

Leur proportion (8,8 %) dans la population vivant en France est inférieure à la moyenne européenne (9,6 %). Cette proportion est notamment inférieure à celle des étrangers vivant en Italie (8,9 %), en Espagne (13,4 %), en Belgique (13,8 %) et en Allemagne (14,5 %), explique l’Insee, dont l’enquête repose sur des données de l’Agence européenne de la statistique Eurostat.

La France compte aussi moins d’étrangers extra-européens : 2,3 % de la population, contre 2,4 % en Italie, 5,3 % en Allemagne et 8,4 % en Belgique.

Diversification des nationalités chez les étrangers en France

« Les nationalités des personnes étrangères vivant en France se sont diversifiées au fil du temps », observe également l’Insee

En 1968, près de trois étrangers sur quatre vivant en France possédaient la nationalité d’un pays d’Europe, et un sur quatre d’un pays d’Afrique.

En 2024, près de la moitié (46 %) des étrangers vivant en France avaient la nationalité d’un pays africain, et un tiers (35 %) d’un pays européen – 13 % d’un pays asiatique.

Dans une classification différente et propre à la France, l’Insee s’est intéressé aux immigrés, c’est-à-dire aux personnes nées à l’étranger. Elles étaient 7,7 millions en France en 2024, et parmi elles 2,6 millions avaient acquis la nationalité française.

Depuis la fin des années 2000, le nombre annuel d’acquisitions de la nationalité française, parmi les Européens, a baissé significativement. La proportion est plus élevée pour les personnes originaires d’Afrique (37 %) ou d’Asie (35 %).

Connexion utilisateur

Commentaires récents

  • APPEL DU PARQUET CONTRE LE JUGEMENT DES STATUES: LE “SUPREMACISME” JUDICIAIRE A ENCORE FRAPPE

    C'EST CA !

    Albè

    04/12/2025 - 08:57

    T'es plus intelligent que l'avocat Raphaël Constant, rédacteur de l'article, qui a plus de 40 ans Lire la suite

  • APPEL DU PARQUET CONTRE LE JUGEMENT DES STATUES: LE “SUPREMACISME” JUDICIAIRE A ENCORE FRAPPE

    Suprémacisme à toutes les sauces

    poi

    03/12/2025 - 16:25

    Le suprémacisme est une théorie RACIALE et RACISTE consistant à considérer EXPLICITEMENT qu' une Lire la suite

  • APPEL DU PARQUET CONTRE LE JUGEMENT DES STATUES: LE “SUPREMACISME” JUDICIAIRE A ENCORE FRAPPE

    CODE PENAL FRANCAIS

    Albè

    03/12/2025 - 12:53

    Le premier "suprémacisme" ne consiste--t-il pas à utiliser les outils juridiques du colonisateur Lire la suite

  • Et si un écrivain français, réfugié en Russie, écrivait que l'Alsace appartient à l'Allemagne ?

    ????

    Albè

    03/12/2025 - 09:29

    Quel rapport avec le fond de l'article ?

    Lire la suite
  • Sainte-Lucie : le Béké Allen Chastenet échoue à redevenir Premier ministre

    PETITE FAUTE DE FRAPPE

    Albè

    03/12/2025 - 09:24

    C'est "Chastanet" et non "Chastenet"...

    Lire la suite