La famille Charles est martiniquaise, elle est aussi « Antillais d'en France » car la loi de la départementalisation de 1947 a érigé ces vieux comptoirs de l'empire colonial en Français de l'outre-mer. Face à un statut inique infligé à ses populations, la jeunesse antillaise refuse cette nouvelle règlementation, qu'elle n'hésite pas à nommer « politique de l'assimilation ».
Edouard Charles a dû quitter le lycée Schoelcher à la mort de son père, quelques années plus tard, il sera obligé de quitter la Martinique dans laquelle il étouffe pour se rendre en France continentale. Cécilia, son épouse connaît déjà l'Hexagone. Exilés à Paris, dans le quinzième arrondissement, les Charles et leurs quatre enfants vivent sous les toits. Et c'est une petite armée qui se constitue sur le poids de leur corps, car ils sont avant tout Nègres en Hexagone. Au contact des gens d'en France, Edouard se forme, travaille, lie des amitiés, prépare des concours à la fonction publique. Les enfants eux deviennent de vrais parisiens, avec cependant pour Sonie, la Martinique et son enfance, qu'elle ne parvient pas à oublier.
...twoubondakaka ta-a, sé sa i ka chaché-a. Lè ou ka fèy lonnè bay bòk, i dwèt ka bat dous. Lire la suite
Tres bon commentaire sur le nihilisme de certains qui se prennent pour le centre du monde Humoris Lire la suite
N’oublions pas que la nauralisation indienne est disponible a ces indiens antillais ce qui leurs Lire la suite
Tu ne trompes personne avec ton obsession anti-arabe ! Lire la suite
Les cliques prédatrices seraient "responsables des souffrances " des Subsahariens ??? Lire la suite