Lalo comme macoute explore la création d’histoires fictives et réelles autour de la figure haïtienne des Fiyet Lalo (Fillettes Lalo). À l’époque de la dictature des Duvalier, les Fiyet Lalo étaient des miliciennes, au même titre que leurs homologues masculins que l’on nommait les Tontons Macoutes. Elles assuraient la « sécurité » en Haïti de la fin des années 1950 à la fin des années 1980. On appelait les Fiyet Lalo et les Tontons Macoutes des « Volontaires de la Sécurité Nationale » (VSN) – qui était la dénomination officielle de ce corps paramilitaire qui travaillait présumément pour le bien du pays.
La fillette lalo est à l’origine une dévoreuse d’enfants dans l’oraliture haïtienne. Le tonton macoute, lui, est dans sa signification pré-duvaliériste, une sorte de croquemitaine. Mais si les deux personnages ont en commun d’être détestables, ils ne sont pas tout à fait équivalents. Le tonton macoute est un humain dénaturé, un paysan perverti qui utilise son macoute (sac traditionnel) pour piéger les enfants. La fillette lalo a en revanche une base plus irréelle. C’est en fait une nébuleuse notionnelle. Elle tient de la diablesse, du loup-garou (au sens haïtien du terme), de l’ogresse[1].
Pas besoin d'être biologiquement blanche pour propager un "modèle" (relisez mon texte) de beauté. Lire la suite
Ah bon, une Chabine est une Blanche maintenant ? Lire la suite
S'agenouiller pour expier les péchés ...sans compter les innombrables séances de quimbois auxquel Lire la suite
...deux oreilles, fils et filles du BUMIDOM, de l'ANT, puis de LADOM ! Lire la suite
Visiblement, il y en a qui ont de graves lacunes stylistiques. Lire la suite