"Ils abandonnent en 2 jours": ce viticulteur explique qu'il ne cherche même plus à recruter des Français

La saison des vendanges démarre dans les vignobles. Face au manque de saisonniers, les viticulteurs n'hésitent pas à aller recruter à l'étranger. C'est notamment le cas de David Ratignier, viticulteur dans le Beaujolais. Il explique pourquoi, dans Le Morning RMC, il est obligé d'employer 27 Bulgares.

Les vendanges seront particulièrement précoces, cette année, dans les différentes régions de France. Et qui dit vendanges, dit également, recrutement pour les viticulteurs. Une tâche qui n’est pas si simple comme le raconte à RMC ce vendredi, David Ratignier, viticulteur dans le Beaujolais.

“Ce matin, on devrait être 39 en manuel, on a aussi une machine à vendanger qui tourne. On a une vingtaine d’hectares à vendanger. Sur les 39, j’ai 27 Bulgares, 4 Tchèques, 5 Français dont deux enfants et les autres sont proches de la retraite et j’ai deux encadrants qui sont retraités”, explique-t-il.

Des Français compliqués à garder

Et s’il y a si peu de personnes de nationalité française parmi ses employés pour les vendanges, c’est parce qu’il ne cherche même plus à recruter des Français.

"Depuis 2008 presque, je ne cherche plus. Déjà parce que c’est compliqué de les avoir. Et quand ils viennent, ils restent deux jours, ils sont fatigués et se plaignent. Donc ce n’est pas simple. Moi j’ai besoin d’une équipe de 40 personnes, j’ai besoin de compter dessus, je n’ai pas envie qu’ils m’abandonnent au bout de deux jours”, assure-t-il.

"France Travail me dit qu'on est obligé de faire des réunions de motivation pour expliquer à des gens au RSA que les vendenges sont ludiques, sympa et qu'on gagne de l'argent accesoirement. Vous ne perdez pas votre RSA quand vous vendengez", rappelle-t-il.

Pas une question de coût du travail

Il assure que ce n’est pas une question de salaire et de main d’œuvre moins chère.

“Un vendangeur bulgare, ou étranger, va gagner 86 euros net la journée, contre 82€ pour un Français et on les loge. Je participe aussi à leur transport parce qu’ils viennent de loin et que ça coûte cher", appuie-t-il.

Il explique également que pour ces personnes qui viennent de l'étranger, il essaye de leur trouver d'autres journées de récolte chez des collègues pour qu'ils puissent avoir "15 à 20 jours de vendanges”.

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Commentaires récents

  • Quand la délégation du Qatar pleurniche à l'ONU

    Et toi comme quatre !!!! voire plus ...

    poi

    21/10/2025 - 18:59

    Ainsi ...tu te compares à Chamoiseau (Prix Goncourt ) et à Auguste Comte ( Fondateur du positivis Lire la suite

  • Quand la délégation du Qatar pleurniche à l'ONU

    T'ES CON COMME TROIS BALAIS

    Albè

    21/10/2025 - 18:43

    Tu ne sais même pas que toute langue vivante invente des mots régulièrement soit qu'ils émanent d Lire la suite

  • Quand la délégation du Qatar pleurniche à l'ONU

    On ne dit pas "musulmanophobie",mais islamophobie..

    poi

    21/10/2025 - 18:12

    Décidément l'auteur incorrigible de cet insupportable néologisme est complètement nul en Lettre Lire la suite

  • “Si Israël, sous les yeux du monde entier, peut traiter ainsi une personne blanche, connue, titulaire d’un passeport suédois, imaginez ce qu’il fait aux Palestiniens, à huis clos !”

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    19/10/2025 - 16:01

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    POI

    Albè

    18/10/2025 - 20:37

    Si t'as rien à faire de ta vie que d'éructer des âneries dans la rubrique "Commentaires" d'un sit Lire la suite