Hôtel Batelière : "Nos politiciens où sont-ils ? Que font-ils ?"

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   C'est cette question que pose une banderole à l'entrée de l'hôtel Batelière où les 55 employés se sont rassemblés pour tenter de sauver leur outil de travail. 

   Certains (es) y sont employés depuis 20 ans, 30 ans, et ne seront pas repris par le groupe Karkera et à la SARL Casbat Groupe Cogit à qui le Tribunal de Commerce à cédé l'établissement, cela pour la somme ridicule de 1,6 million d'euros alors qu'il en vaut au bas mot 40. Bizarre, non ? Ce tribunal a écarté d'un revers de main la proposition du Groupe Monplaisir, propriétaire des lieux, mais aussi le projet de SCOP présenté par les salariés.

   L'hôtel Batelière a été vendu sans que le repreneur soit contraint de reprendre les salariés. 

   55 pères et mères de famille se retrouvent désormais sans emploi et c'est tout naturellement qu'ils/elles se tournent vers nos politiques. Notre danseur de tango avec les sous-préfètes, député du nord, s'est simplement fendu d'un communiqué d'une affligeante banalité. Quant au maire de la ville de Schoelcher et au Président de la CTM, on attend encore leurs réactions. Ou éventuellement... actions. Pourquoi pas ? On peut toujours rêver, non ?

   Mais il n'y a pas que nos politiciens à interroger, il y a aussi nos Aligneurs de Prix sur "la Métropole" dont les manifestations secouent la Martinique depuis bientôt deux mois. C'est bien beau de réclamer à corps et à cris que la boite de petit pois soit vendue au même prix au Carbet et à Colmar mais en quoi cela peut-il résoudre le problème économique de la Martinique ? Car si l'on parle des 55 employés de l'hôtel Batelière c'est parce qu'il s'agit d'un établissement emblématique où George Bush, Aimé Césaire, Hugo Chavez et bien d'autres personnalités ont séjourné. Mais qui parle des petites entreprises de 4 ou 5 employés qui ferment chaque mois dans l'indifférence générale ? QUI ? 

    La question économique de la Martinique ne se résume pas au prix de la boite de petit pois. 

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