L'historienne Elisabeth Landi vient de publier ce livre à propos de la politique d'Aimé Césaire s'agissant de l'aménagement de Fort-de-France, dit Foyal, au cours de son mandat de premier édile qui a duré presqu'un demi-siècle.
L'éditeur présente l'ouvrage comme suit :
"Comment l’aménagement d’une ville peut-il participer à libérer les mémoires coloniales ? Fort-de-France offre un exemple rare et puissant d’une urbanité pensée comme langage politique. Durant plusieurs décennies, sous le long mandat d’Aimé Césaire, les choix symboliques opérés dans l’espace public – statues laissées mutilées, places renommées, rues conservées ou débaptisées, sculptures insurgées, toponymie militante – ont contribué à écrire une « grammaire décoloniale » inscrite dans la pierre, le végétal et le récit. Ce travail d’urbanisme poétique transforme la ville en un texte vivant, où chaque lieu engage une réflexion sur l’histoire coloniale, la justice, la mémoire et l’émancipation. En retraçant ces gestes, Élisabeth Landi met en lumière un projet singulier : faire de l’espace urbain un territoire critique, où la mémoire ne fige pas, mais libère".
Dans un prochain article nous analyserons en détail ce fort intéressant ouvrage mais d'ores et déjà une question se pose : pourquoi la municipalité de Foyal n'a-t-elle jamais eu l'idée de déplacer les statues coloniales qui étaient une insulte à notre histoire et que des activistes ont fort heureusement déboulonnées ? Comment "se libérer des mémoires coloniales" lorsqu'en traversant le mitan de Foyal on se trouvait sous le regard de Joséphine Bonaparte et de D'Esnambuc ou qu'on empruntait une rue Galliéni, l'un des pires colonisateurs de l'Afrique ?
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