Dans l'article ci-après du quotidien "FRANCE-ANTILLES", édition de Martinique, en date du mardi 17 octobre, la photo d'un "Dictionnaire du créole martiniquais" est publiée en masquant le nom de son auteur.
On pourrait penser à une erreur puisque jamais les noms de Litté, Larousse ou Robert n'auraient été zappés si ce journal avait publié la photo d'un de ces dictionnaires français.
Enseignement du créole : 862 professeurs habilités sur l'académie de Martinique (franceantilles.fr)
Or, rebelote ce vendredi 27 ! Dans un article signé d'un certraine Cynthia Roussi-Sabas, on retrouve la même photo du même dictionnaire toujours sans nom d'auteur !!! A côté de ladite photo, on peut lire ceci :
"Au même titre que le dictionnaire français, celui du créole devrait aussi trouver sa place dans les foyers".
Faut-il rappeler à ces journaleux-blogueurs-instagrameurs que la rédaction d'un dictionnaire de langue__de n'importe quelle langue__demande des années de travail ? En l'occurence, celui du créole martiniquais a demandé pas moins de 15 années à son auteur, cela sans subvention ni aide d'aucune instance locale ni hexagonale.
Les trop nbreux coups d'Etat se succédant en Afrique noire ont hélas très souvent comme but réel Lire la suite
...a appliqué le "Code Noir" depuis 1684, mais son régime pratiquait déjà des opérations inhumain Lire la suite
Danser sur la corde raide est un exercice difficile .On rique a tout moment de tomber N’est pas e Lire la suite
Un autre facteur joue:l'émigration massive et le vieillissemet démographique affaiblissent le po Lire la suite
Merci pour votre article que je découvre. Lire la suite
Commentaires
Cette espèce d'omerta et l'absence d'aide publique à l'auteur...
Frédéric C.
27/10/2023 - 19:35
...ne m'étonne qu'à moitié. Comme s'il s'agissait d'essayer d'"INVISIBILISER" les initiatives de gens qui gênent, et donc leurs auteurs... La "savane des Esclaves" aux Trois-Ilets, n'a reçu aucune aide publique. J'y suis allé deux ou trois fois. Son créateur, Ti Gilbè, me l'a assuré. AMJ était alors Pdt du Conseil Régional : il n'était même pas venu le voir...