La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...le MONDE ENTIER depuis 5 siècles (depuis Christophe Colomb) et maintenant que ce monde entier Lire la suite
...que j’évoquais une "victimisation de gentils musulmans innocents"... Lire la suite
En évoquant systématiquemnt la victimisation dont pâtiraient les gentils Musulmans innocents ,vou Lire la suite
...la "feuille de vigne" de la haine des Maghrébins (c’est d’ailleurs en jouant là-dessus que pro Lire la suite
...qu'une accompagnatrice musulmane de sortie scolaire ne doit pas être voilée n'est pas un acte Lire la suite