Quand la marine de guerre des Etats-Unis kidnappe des navires pétroliers vénézuéliens cela porte un nom et un seul : le terrorisme d'état.
L'Occident a l'habitude de nous bassiner avec ce que lui appelle le terrorisme et qui, s'il relève d'actions hautement condamnables, traduit en fait de l'impuissance. De la colère impuissante. Oui, ce qui s'est passé au Bataclan, à Paris, ou sur la plage de Bondi en Australie, pour ne citer que ces seuls exemples, se doit d'être dénoncé de la manière la plus ferme mais...
Mais soyons sérieux deux minutes ! Lorsque les Etats-Unis ont envahi l'Irak au motif fallacieux d'y chercher des armes de destruction massive, le résultat fut 120.000 morts, pour le plupart civils. Lorsque la France de Sarkozy décide de bombarder la Lybie de Kadhafi et de détruire son régime alors que ce dernier n'a aucunement déclaré la guerre à la France, le résultat est presque le même : 110.000 morts. Lorsqu'Israël massacre 80.000 habitants de Gaza et implante de nouvelles colonies en Cisjordanie, on est exactement dans la même registre.
On fait tout simplement face au terrorisme d'état occidental.
Et ce qui se déroule en ce moment en mer des Caraïbes avec la saisie de navires pétroliers vénézuéliens par la Marine étasunienne s'inscrit en plein dans ce schéma. Car le Venezuela n'a jamais déclaré la guerre aux Etats-Unis que l'on sache ! A notre minuscule niveau à chacun d'entre nous, comment réagir face à cette agression ? Certes, la dénoncer comme nous le faisons dans le présent article mais aussi et surtout boycotter tout ce qui provient des Etats-Unis. Ne plus se rendre à Miami ou à New-York, ne plus accepter d'invitation dans ce pays si l'on est artiste, refuser de participer à des colloques organisés par les universités étasuniennes, ne plus consommer leurs films et leurs séries, zapper sur Sptify leurs chanteurs et musiciens ou le plus banal, le plus simple, se détourner de McDo etc...etc...
A notre minuscule niveau, chacun (e) d'entre nous peut agir.
L'industrie touristique étasunienne a ainsi perdu 3 millions de visiteurs au cours des deux derniers mois et un pays comme le Canada où ses retraités aiment à passer l'hiver dans les états ensoleillés de l'Arizona et de Floride s'en est détourné, ce qui a entrainé des pertes considérables.
Autrefois, on disait YANKEE YO HOME, aujourd'hui, il faut dire YANKEE NO !
...quelque part! Lire la suite
La Racaille, le Raté, le Rastaquouère, le Repris de justice, le Revanchard ?
Lire la suitequi a la paternité du "King Kong". Lire la suite
...je suis certes loin, du moins pour l’instant, mais j’essaye de suivre du plus près possible. Lire la suite
...maintenant ça fait "système". Une fois: on peut laisser le "bénéfice du doute"... Lire la suite