Une réflexion philosophique radicale sur la Référence occidentale
Séminaire du LADIREP • 26 décembre 2026
Par Shakespeare EMILE
Le 26 décembre 2026, le Laboratoire de Langues, Discours et Représentations (LADIREP) accueillera le Dr EdelynDorismond pour une conférence qui promet de bousculer les fondements mêmes de la pensée décoloniale contemporaine. Sous le titre « Décolonialiser la créolisation et la réécriture de la ‘Référence’ occidentale », ce philosophe haïtien propose une réflexion audacieuse qui interroge les limites de la pensée glissantienne et ouvre des perspectives inédites pour penser l’émancipation intellectuelle et politique des sociétés caribéennes.
Le LADIREP : un laboratoire au cœur des dynamiques caribéennes
Depuis sa création, le Laboratoire de Langues, Discours et Représentations (LADIREP) s’est imposé comme un espace intellectuel et scientifique de premier plan pour l’analyse et la compréhension des transformations profondes qui traversent Haïti et la Caraïbe. Pluridisciplinaire tant par ses objectifs que par sa vocation et son mode d’approche dans la construction de son objet d’étude, le LADIREP réunit des chercheurs issus de l’anthropologie sociale, de la philosophie, de l’histoire, de la linguistique et de la psychosociologie, tous animés par une même ambition : saisir la complexité des processus de construction sociale à l’œuvre dans une région en pleine mutation.
L’un des point forts du laboratoire LADIREP se trouve dans sa capacité à articuler différentes échelles d’analyse. Ces principales recherches portent aussi bien que sur des phénomènes relevant de la réalité nationale haïtienne que sur les mobilités, les échanges et les circulations d’idées, de biens et d’individus à l’échelle caribéenne. Cette approche multiscalaire permet de ne pas enfermer Haïti dans une lecture insulaire, mais de la penser comme un nœud dans un réseau régional de productions culturelles et de processus sociaux.
Une tradition d’excellence scientifique
Évalué en janvier 2015 par une commission d’experts internationaux, le LADIREP a obtenu l’habilitation du Collège Doctoral d’Haïti pour accueillir des doctorants. Cette reconnaissance institutionnelle témoigne de la rigueur scientifique qui caractérise les travaux menés au sein du laboratoire. Le LADIREP ne se contente pas de produire des connaissances, il institue en son sein le principe d’évaluation par ses pairs tout en offrant un espace de formation pour la nouvelle génération de chercheurs haïtiens et caribéens, assurant ainsi la transmission et le renouvellement des questionnements, d’enseignement-apprentissage desméthodes/ methodologies scientifiques.
Les séminaires de recherche : un espace de débat intellectuel et scientifique
Au cœur de la vie scientifique du LADIREP se trouvent l’organisation de conférences, de journées d’études, de colloques et de séminaires de recherche, véritables espaces d’échange, de confrontation intellectuelle et de dialogue interdisciplinaire entre chercheurs juniors et séniors. Ces rencontres régulières permettent d’inviter des chercheurs de renom comme des chercheurs émergents à présenter leurs travaux en cours et à les soumettre aux réactions et critiques de leurs pairs. C’est dans cette tradition d’excellence que s’inscrit l’intervention du Dr Edelyn Dorismond, dont la pensée audacieuse promet d’alimenter des débats féconds sur les enjeux contemporains de la décolonisation intellectuelle.
Dr Edelyn Dorismond : portrait d’un philosophe engagé
Edelyn Dorismond incarne une figure intellectuelle singulière dans le paysage philosophique haïtien et caribéen. Docteur en philosophie, co-directeur de la revue Recherches Haïtiano-Antillaises, vice-président du CRENEL (Centre de Recherches Normes, Échanges et Langage), membre du LADIREP et attaché au LLCP du Département de Philosophie de l’Université Paris 8, son parcours témoigne d’un ancrage profond dans les réseaux académiques internationaux, tout en restant fermement enraciné dans les questions haïtiennes et caribéennes.
Un parcours intellectuel et scientifique exigeant
De 2016 à 2022, Edelyn Dorismond a occupé la fonction de directeur de programme au Collège International de Philosophie (CIPh), institution prestigieuse fondée à l’initiative de Jacques Derrida et qui a pour vocation de promouvoir des recherches philosophiques innovantes échappant aux cadres académiques traditionnels. Cette expérience parisienne a sans doute nourri sa réflexion sur les modes de circulation et de légitimation des savoirs philosophiques à l’échelle internationale.
Actuellement enseignant à l’Université d’État d’Haïti (Campus Henry Christophe), Dorismond incarne ce va-et-vient intellectuel entre les centres académiques européens et les espaces caribéens de production de savoir. Sa thèse de doctorat, consacrée à une saisie conceptuelle de l’esclavage moderne dans la Caraïbe selon les exigences de la philosophie, témoigne de son ambition : penser l’expérience caribéenne non pas comme un simple objet d’étude anthropologique ou historique, mais comme un lieu philosophique à part entière, capable de produire des concepts nouveaux et de questionner les catégories héritées de la tradition occidentale.
Des axes de recherche novateurs
Les travaux d’Edelyn Dorismond s’articulent autour de plusieurs axes majeurs qui se nourrissent mutuellement :
La production intellectuelle d’Edelyn Dorismond témoigne d’une réflexion à la fois systématique et ancrée dans les débats contemporains. Parmi ses publications majeures, on retiendra notamment :
L’ère du métissage. Variations sur la créolisation : politique, éthique et philosophie de la diversalité (Paris, Anibwé, 2013), où il développe le concept de « diversalité » pour penser les formes politiques et éthiques nées de la créolisation.
Le Problème haïtien. Essai sur la colonialité de l’État haïtien (Port-au-Prince, Éditions Étoile Polaire, 2020), une analyse critique des structures coloniales qui continuent de structurer l’État haïtien postcolonial.
Mémoire et histoire. L’expérience postcoloniale haïtienne. Hommage à Michel-Rolph Trouillot_ (Presses de l’Université d’État d’Haïti, 2020), qui s’inscrit dans le sillage de l’anthropologue haïtien pour penser les rapports complexes entre mémoire collective et écriture de l’histoire.
À ces ouvrages s’ajoutent de nombreux articles dans des revues scientifiques de premier plan, portant sur la créolisation, la philosophie de l’histoire, les catastrophes naturelles et leur dimension existentielle, ou encore la circulation de la pensée française (Deleuze, Derrida) dans l’œuvre d’Édouard Glissant.
Décolonialiser la créolisation : une proposition philosophique ambitieuse et radicale
La conférence qu’Edelyn Dorismond s’apprête à prononcer au LADIREP constitue un moment important dans l’évolution de la pensée décoloniale caribéenne. Son titre même, « Décolonialiser la créolisation et la réécriture de la ‘Référence’ occidentale », indique l’ampleur du projet : il ne s’agit pas seulement de critiquer la domination coloniale, mais de soumettre à l’examen critique les outils conceptuels que nous mobilisons pour penser l’émancipation.
Le piège du titre : clarifier l’ambiguïté
Dorismond commence par reconnaître que le titre de son intervention « prête à confusion ». En effet, formulé ainsi, il pourrait laisser croire que la décolonisation devrait concerner à la fois la créolisation et la réécriture de l’imaginaire occidental. Or, précise-t-il, « la décolonialisation porte précisément sur la créolisation ». Cette clarification est essentielle : ce n’est pas la créolisation qui est un outil de décolonisation, mais bien la créolisation elle-même qui doit être décolonialisée.
Cette proposition audacieuse repose sur un constat : la pensée de la créolisation, telle qu’elle a été développée notamment par Édouard Glissant, malgré sa critique de la métaphysique de l’Un et sa célébration de la diversité, reste prisonnière de certaines structures de pensée héritées de la tradition occidentale. Autrement dit, la créolisation glissantienne ne serait pas allée assez loin dans sa rupture avec l’Occident.
La Référence : concept-clé de Pierre Legendre
Pour comprendre l’argument de Dorismond, il faut d’abord saisir ce qu’il entend par « Référence ». Il emprunte ce concept au juriste et psychanalyste français Pierre Legendre, dont les travaux ont mis au jour un dispositif anthropologico-théologique et juridique au cœur de la civilisation occidentale. Selon Legendre, la Référence s’est imposée dans la tradition romano-chrétienne comme un mode spécifique de « gestion du désir par la loi ».
Cette gestion repose sur un montage symbolique fondamental : l’invention du « père » comme instance tierce, incarnée dans la figure du Pape. Le Pape, en tant que « père des pères », représente l’Autorité ultime qui garantit la loi, légitime le pouvoir et structure l’ordre social. Cette figure paternelle n’est pas simplement une métaphore : elle constitue le pivot d’un système de légitimation qui traverse toute la culture juridique et politique occidentale.
« La Référence tient son montage de l’invention du ‘père’ (le pape). Dans la pensée de Glissant, malgré les critiques de la métaphysique de l’un, la loi dans sa fonction de gouvernement du désir reste inchangée. »
La limite de Glissant : le silence sur Dieu
C’est ici que Dorismond identifie une lacune majeure dans la pensée glissantienne. Glissant a brillamment déconstruit la métaphysique de l’ « Un », célébré le multiple, théorisé la « poétique de la Relation » et l’« éclatement du désir dans les champs de la rencontre ». Pourtant, souligne Dorismond, « la loi dans sa fonction de gouvernement du désir, reste inchangée ». En conséquence, elle continue de « tenir son assurance de la présence du père ou de l’un ».
Le diagnostic est sévère : « Tout se passe, en dépit de la diversalité, sous le regard impassible du Dieu chrétien. » Glissant n’a jamais vraiment interrogé la question de Dieu et de sa relation à la diversité. Il constate que les sociétés créoles sont « à origines plurielles », mais il ne questionne pas ce qui « tient ensemble un ‘ordre’ créole ». Autrement dit, Glissant aurait fait l’économie d’une réflexion sur le fondement symbolique de l’ordre social dans les sociétés créoles.
Le projet : réécrire la Référence
Face à cette limite, Dorismond propose un geste philosophique radical : « réécrire la Référence ». Il ne s’agit pas simplement de la critiquer ou de la rejeter, mais de la reconfigurer en profondeur. Cette réécriture implique de « la défaire de la figure du père-pape, garant de la loi, du pouvoir et instance de domination ».
Mais comment procéder ? La proposition de Dorismond est audacieuse : « la faire éclater dans une sorte de polythéisme, compris comme absence de référence, stratégie de paternité et non absence ou présence du père. » Il ne s’agit donc pas de nier purement et simplement la fonction paternelle ou la nécessité d’une instance tierce régulatrice du désir. Il s’agit plutôt de passer d’une logique monothéiste, centrée sur un Père unique et transcendant, à une logique polythéiste, caractérisée par une multiplicité de références et de stratégies de légitimation.
« Réécrire la Référence, la défaire de la figure du père-pape pour la faire éclater dans une sorte de polythéisme, compris comme absence de référence, stratégie de paternité et non absence ou présence du père. »
Une contre-métaphysique créole
Si cette réécriture est menée à bien, affirme Dorismond, « la créolisation devient une véritable contre-métaphysique de l’unité, du pouvoir, de la domination et une pragmatique de l’existence qui se construit par ‘manières et occasions’. » Cette formulation mérite d’être déployée :
Dorismond propose également une distinction conceptuelle importante entre « décolonisation » et « décolonialisation ». La décolonisation, au sens classique, désigne le processus politique et juridique par lequel les colonies ont accédé à l’indépendance formelle au XXe siècle. La décolonialisation, en revanche, désigne un processus plus profond et plus long : celui qui vise à défaire les structures symboliques et épistémiques de la domination coloniale.
Comme l’écrit Dorismond, la décolonialisation « se veut une démarche qui prend davantage en charge les formes symboliques des dominations esclavagistes et leurs modes de symbolisation à l’œuvre dans la créolisation. » Il ne suffit donc pas d’obtenir l’indépendance politique ; il faut transformer en profondeur les imaginaires, les structures de pensée et les modes de légitimation qui continuent de reproduire des rapports de domination hérités de l’esclavage et de la colonisation.
Enjeux politiques et existentiels
La proposition de Dorismond n’est pas qu’un exercice académique. Elle porte des enjeux existentiels et politiques considérables pour les sociétés caribéennes. En effet, si la créolisation reste prisonnière de la structure théologico-politique occidentale (le Père-Pape comme garant de l’ordre), alors les sociétés créoles resteront incapables de se penser authentiquement elles-mêmes et de construire des formes politiques véritablement alternatives.
À l’inverse, une créolisation véritablement décolonialisée, fondée sur une logique polythéiste de la Référence, ouvrirait la possibilité de formes d’organisation sociale, de régulation du désir et de légitimation du pouvoir qui seraient endogènes aux sociétés caribéennes, plutôt qu’importées de la matrice occidentale.
« La créolisation devient une véritable contre-métaphysique de l’unité, du pouvoir, de la domination et une pragmatique de l’existence qui se construit par ‘manières et occasions’. »
Une pensée au long cours
La conférence d’Edelyn Dorismond s’annonce comme un moment intellectuel fort dans la vie du LADIREP et, au-delà, dans les débats contemporains sur la décolonisation de la pensée. En proposant de soumettre la créolisation elle-même à une critique décoloniale, Dorismond accomplit un geste philosophique d’une grande audace : il refuse la facilité qui consisterait à célébrer sans nuance la créolisation comme solution miracle aux problèmes posés par l’héritage colonial.
Sa proposition – réécrire la Référence en la faisant éclater dans une logique polythéiste – constitue un programme de recherche ambitieux qui engage aussi bien la philosophie politique que l’anthropologie, la psychanalyse et l’histoire des religions. Elle invite à repenser en profondeur les fondements symboliques de l’ordre social dans les sociétés créoles et, plus largement, dans toutes les sociétés issues de l’expérience coloniale.
Au-delà de la rigueur conceptuelle et de l’érudition philosophique, ce qui frappe dans la démarche de Dorismond, c’est sa portée existentielle et politique. Il ne s’agit pas de produire une théorie abstraite de plus, mais de contribuer à l’émancipation intellectuelle et pratique des sociétés caribéennes. C’est cette articulation entre exigence théorique et engagement politique qui fait tout l’intérêt de cette pensée en devenir.
Les débats qui suivront cette conférence permettront sans doute de préciser certains aspects de cette proposition, d’en éprouver la solidité argumentative et d’en explorer les implications. Une chose est certaine : en osant poser la question de la décolonialisation de la créolisation, EdelynDorismond ouvre un chantier intellectuel majeur pour la pensée caribéenne du XXIe siècle.
INFORMATIONS PRATIQUES SUR LA CONFÉRENCE
Date : 26 décembre 2026
Lieu : LADIREP (Laboratoire de Langues, Discours et Représentations)
Lien : https://tinyurl.com/seminairedeladirep1
Lien pour suivre le séminaire:
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Conférencier : Dr Edelyn DORISMOND
Thème : « Décolonialiser la créolisation et la réécriture de la ‘Référence’ occidentale »
Public : Chercheurs, doctorants, enseignants et étudiants en sciences humaines et sociales
Mots-clés : Créolisation• Décolonialisation• Décolonisation• Désir • Loi • Paternité • Référence • Glissant • Legendre • Philosophie caribéenne
Références bibliographiques
Ouvrages d’Edelyn Dorismond
Dorismond, E. (2013). L’ère du métissage. Variations sur la créolisation : politique, éthique et philosophie de la diversalité. Paris : Anibwé.
Dorismond, E. (2020). Le Problème haïtien. Essai sur la colonialité de l’État haïtien. Port-au-Prince : Éditions Étoile Polaire.
Dorismond, E. (2020). Mémoire et histoire. L’expérience postcoloniale haïtienne. Hommage à Michel-Rolph Trouillot.Port-au-Prince : Presses de l’Université d’État d’Haïti.
Articles et chapitres d’Edelyn Dorismond
Dorismond, E. (2009). La créolisation de la politique, la politique de la créolisation : penser un « im-pensé » dans l’œuvre d’Édouard Glissant. Revue Sens Public, n° 11/12, « Malaise dans le capitalisme ».
Dorismond, E. (2010). Le Créole haïtien dans le devenir monde de la « mondialisation ». Revue Études Créoles, « À propos d’Haïti ». Paris : L’Harmattan.
Dorismond, E. (2012). Exister dans les catastrophes. Souffrance et identité. In J.-D. Rainhorn (dir.), Haïti. Réinventer l’avenir (pp. [n.p.]). Paris : Maison des Sciences de l’Homme et Presses de l’Université d’État d’Haïti.
Dorismond, E. (2013a). Les figures de la diversité antillaise. Esquisse d’une « philosophie politique » de la « diversalité ». In G. Navet & S. Villavicencio (dir.), Les figures de l’hétérogénéité et diversité culturelle (pp. [n.p.]). Paris : L’Harmattan.
Dorismond, E. (2013b). La créolisation est-elle une philosophie de l’histoire ? Histoire coloniale des Antilles, mondialisation et mondialité. Les Anneaux de la Mémoire.
Dorismond, E. (2014). Phénoménologie de la terre et anthropologie philosophique des conséquences du séisme. In L. Hurbon (dir.), Catastrophes et environnement. Haïti, séisme du 12 janvier 2010 (pp. [n.p.]). Paris : EHESS.
Dorismond, E. (2020c). Créolisation et communauté. République diverselle et politique de la rencontre. In F. Noudelmann, F. Simasotchi-Bonès & Y. Thomas (dir.), Archipels Glissant (pp. [n.p.]). Vincennes : Presses Universitaires de Vincennes.
Dorismond, E. (2020d). La philosophie de l’histoire à l’épreuve des sociétés caribéennes. In Philosopher en Caraïbe, Revue Cahiers critiques de philosophie, n° 20.
Dorismond, E. ([s.d.]). Comment Deleuze et Derrida voyagent dans la pensée glissantienne de la créolisation. Revue Rue Descartes, n° 78, pp. 34-47.
Références théoriques
Glissant, É. (1990). Poétique de la Relation. Paris : Gallimard.
Glissant, É. (1996). Introduction à une Poétique du Divers.Paris : Gallimard.
Glissant, É. (2009). Philosophie de la Relation. Poésie en étendue. Paris : Gallimard.
Legendre, P. (1974). L’Amour du censeur. Essai sur l’ordre dogmatique. Paris : Éditions du Seuil.
Legendre, P. (1985). L’Inestimable objet de la transmission. Étude sur le principe généalogique en Occident. Paris : Fayard.
Legendre, P. (2001). De la Société comme Texte. Linéaments d’une Anthropologie dogmatique. Paris : Fayard.
Trouillot, M.-R. (1995). Silencing the Past: Power and the Production of History. Boston : Beacon Press.
Ressources en ligne
Collège International de Philosophie (CIPh). Site officiel : www.ciph.org
Revue Sens Public. Accès libre : www.sens-public.org
Institut du Tout-Monde – Centre de recherche Édouard Glissant. www.tout-monde.com
Article publié dans Espace Sciences et Société, InfosNation
Shakespeare Emile
Étudiant en Master de Philosophie et de la Transculturalité
ENS/ Université Paris 8
shakesemile@gmail.com
...certains ne peuvent pas vivre sans squatter la rubrique "Commentaires" de ce site. Lire la suite
Il me semble qu’en plus du symbole de réussite sociale qui traverse tous les continents de cette Lire la suite
...comme disait mon grand-père. Dès qu'un chien pète, il faut qu'il réagisse ! Lire la suite
...derrière votre commentaire. Collectivement, nous sommes encore en plein "colorisme". Lire la suite
...j’avais gardé comme souvenirs de cette campagne, qqch de pas très propre. Lire la suite