Fermeture de BMW aux Antilles : que font nos footeux et rappeurs ?

   Une quarantaine de licenciements à BMW-Martinique et une centaine à BMW-Guadeloupe suite à la liquidation judiciaire de la concession BMW pour les Antilles .

  Même si importer ces grosses cylindrées allemandes n'a aucun sens dans des îles exiguës où il n'y a pas de vraies autoroutes, c'est un fait qu'elles se sont imposées dans le paysage depuis plus d'un demi-siècle. Se pavaner à bord de sa BM a toujours été un must pour certaines personnes (les mêmes qui protestent contre "la vie chère" aujourd'hui). Toujours est-il que ça a créé un nombre conséquent d'emplois et que les personnes qui les occupent se retrouvent à la rue aujourd'hui. Or, en système capitaliste, ni l'Etat ni la CTM ou le Conseil Régional de Guadeloupe ne peuvent rien faire pour renflouer cette entreprise privée. A la limite, l'Etat pourrait aider Peugeot ou Citroën mais pas une marque allemande. 

   N'y aurait-il donc aucune solution ? Les employés de BMW-Antilles sont-ils définitivement condamnés ?

   Pas du tout ! Les Antillais disposent de millionnaires qui pourraient fort bien intervenir, eux qui s'expriment si bruyamment leur soutien ces temps-ci au mouvement des Aligneurs de Prix sur "la Métropole". Tous ces footeux et musicos qui gagnent au minimum cent fois le SMIC chaque mois ! Au lieu de blablater dans les médias et sur les réseaux sociaux, eux qui roulent en Porsche, ne pourraient-ils pas créer un "Fond de développement pour les Antilles" qui serait chargé de venir au secours des entreprises antillaises en difficulté ?

   On peut toujours rêver, n'est-ce pas ?  

   NB. Un groupe béké martiniquais a déposé une offre de reprise de BMW-Antilles mais elle a été jugée insuffisante et donc retoquée. Ouf ! Des salauds de descendants d'esclavagistes qui voulaient continuer à exploiter des "Afro-Caribéens"...

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