La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...arrêtons de nous chamailler et de nous insulter. Lire la suite
Sauf que mon "sans graisse" n'a acun rapport avec le fric tandis que ton "actionnaire", oui ! Lire la suite
Il est commode de s'abriter derrière un mot et de faire la leçon pour éviter le vrai sujet. Lire la suite
S'agissant de Ghazzala Hashmi, elle a été élue "lieutenant-gouverneur" de l'état de Virginie et n Lire la suite
Qu'est ce qu'un néologisme ?C'est un mot nouveau fabriqué pour correspondre à une réalité qui jus Lire la suite